23 Fév Travaux à l’Eglise
Durant quelques semaines, des membres du Conseil de Fabrique, de la Chorale paroissiale et une entreprise locale de maçonnerie se sont activés à l’église pour restaurer le plancher devant les autels latéraux. Supportant autrefois les bancs des enfants et passage toujours très utilisé, il présentait des signes de fragilité, voire de dangerosité.
En 1892, année de construction de l’édifice, tout le sol intérieur avait été égalisé à l’aide de tout-venant recouvert d’une fine couche de mortier décoré en surface, le dallage de la nef et des bas-côtés n’ayant été posé qu’en 1936 (selon le livre du centenaire). Devant les autels de Marie et de Joseph, de même que sous les bancs, les paroissiens de l’époque avaient fait le choix du bois de sapin fixé sur des lambourdes.
Avec le poids des ans, les planches s’affaissaient par endroits, formant creux et bosses. En outre, ces parquets n’étaient pas de niveau avec le carrelage, d’où un risque supplémentaire de chute.
« Nous sommes partis à l’aventure, nous ne savions absolument pas ce que nous allions découvrir » explique Michel Sauer, président du Conseil de Fabrique. Et il y eut des surprises! Sous la couche superficielle, un plancher intermédiaire totalement pourri! Pas d’autre choix que de sortir le tout et de casser les couches inférieures sur une épaisseur de 12 cm avant de couler une chape renforcée par un treillis en ferraille. Elle sèchera pendant 12 semaines (1cm par semaine) avant d’être recouverte d’un parquet en chêne par un menuisier du village. Pour la petite histoire et pour les générations futures, les 17 personnes présentes lors du coulage du béton ont écrit leur nom sur un papier glissé dans une bouteille (de vin de messe!) scellée dans la masse! Michel ne cache pas sa satisfaction: » C’est un plaisir de voir autant de bénévoles qui s’investissent! »
Ce sera aussi l’occasion de consolider les supports à l’intérieur de l’autel de la Vierge (dont l’entrée par l’arrière vient d’être découverte) et d’y poser des grilles d’aération.
Ces opérations, financées par le Conseil de Fabrique, ont aussi pu être menées grâce à la constante générosité des paroissiens toujours soucieux de l’entretien de cette belle église.