Deux Espaces sans tabac à Breitenbach

Deux Espaces sans tabac à Breitenbach

 

 

Les abords de l’école ainsi que l’aire de jeux sont désormais des « Espaces sans Tabac » afin de protéger les plus jeunes , nous vous remercions de collaborer au respect de ces espaces.

 

SITE DE LA LIGUE CONTRE LE CANCER

 

  1. Pourquoi des Espaces sans tabac ?

Première cause évitable de mortalité en France, le tabac est responsable de plus de 78 000morts par an. Cibles prioritaires de l’industrie du tabac et des puissantes stratégies marketing : les jeunes, les femmes et l’association « loisirs, détente, vacances et tabac ». Pourtant, consommer un poison ne devrait plus être considéré comme un acte normal ou anodin. Pour désintoxiquer la société française, la Ligue contre le cancer a lancé, depuis quelques années, le label « Espaces sans tabac ».

En effet, des lois efficaces protègent des milliers de personnes des dangers de fumer du tabac dans les lieux clos à l’usage collectif. Mais pour améliorer la santé et « dénormaliser » le tabagisme, nous devons élargir ces mesures aux espaces extérieurs. 83% des Français sont favorables à la protection de fumée de tabac dans les parcs et les jardins publics dédiés aux enfants (sondage Ipsos réalisé pour l’Alliance contre le tabac en Mai 2014).

  1. Qu’est-ce qu’un « Espaces sans tabac » ?

Ce label, développé par la Ligue contre le cancer en partenariat avec les municipalités, propose des espaces publics extérieurs qui sont, jusqu’à présent, non soumis à l’interdiction de fumer des décrets Bertrand (décret n°2015-768 du 29 Juin 2015 relatif à l’interdiction de fumer dans les aires collectives de jeux). Désormais, le tabac sera interdit dans ces espaces labellisés (plages, parc, entrées des écoles, ect.) grâce à un arrêté municipal. Il s’agit principalement d’espaces conviviaux et familiaux accueillant des enfants.

  1. Des objectifs en terme de santé et d’environnement
  • Réduire l’initiation au tabagisme des jeunes

Les labels « Espace sans tabac » et « Plage sans tabac » visent à « dénormaliser » le tabagisme dans les espaces publics fréquentés par des enfants, afin de réduire la présence de la cigarette dans leur quotidien. Fumer ne devrait pas être considéré comme un acte normal car le tabac n’est pas un produit commercial comme les autres.

C’est pourquoi il est primordial de changer les attitudes face à la cigarette.

Dénormaliser, c’est aussi favoriser l’arrêt du tabac et prévenir l’entrée dans le tabagisme des plus jeunes, alors que ces derniers sont la cible des industriels du tabac. C’est donc permettre à quiconque d’évoluer dans un espace sans tabac pour la protection et la santé de tous.

Définition : La dénormalisation est un concept qui vise à changer les attitudes face à ce qui est considéré généralement comme un comportement normal et acceptable. L’interdiction de fumer dans les lieux publics contribue à la dénormalisation du tabagisme dans la société.

  • Encourager l’arrêt du tabac
  • Les « Espaces sans tabac » permettent de sensibiliser les adultes à l’arrêt du tabac, voire de stimuler leurs décisions d’arrêt.
  • Promouvoir l’exemplarité et la mise en place d’espaces publics conviviaux et sains
  • La transmission, c’est bien. L’exemplarité, c’est mieux ! Les parents fumeurs ont 3 fois plus de risques de voir leurs enfants allumer leur première cigarette à l’âge de 11 ans. Donner le bon exemple, c’est le meilleur geste à faire pour espérer voir nos enfants adopter les bons comportements pour leur avenir.
  • Dans les espaces extérieurs, où se mêlent fumeurs, non-fumeurs mais aussi jeunes enfants, personnes  fragiles ou femmes enceintes : c’est la convivialité qui prime! Ne pas fumer dans un lieu fréquenté, c’est montrer de la considération pour les autres et donc, réduire l’exposition au tabagisme passif notamment celles des enfants.
  • Préserver l’environnement

On parle souvent de l’effet du tabac sur la santé mais moins souvent de l’effet sur la planète, alors que l’impact en termes de développement durable (réchauffement climatique, déforestation, santé environnementale, appauvrissement des sols et des populations, incendies…) est également très important.

  • Le cycle de vie d’une cigarette est dévastateur pour notre environnement : produits chimiques, packaging et mégots finissent en majorité dans la nature.
  • Les mégots mettent jusqu’à 2 ans pour se dégrader, tout en libérant des substances toxiques telles que l’arsenic ou le chrome.
  • 4,5 milliards de mégots de cigarettes sont dispersés à travers le monde chaque année et tuent des millions d’oiseaux, de poissons et d’autres animaux. Pour exemple, à Paris, chaque année 315 tonnes de mégots sont abandonnées sur les trottoirs.

Au-delà d’une priorité de santé, la mise en place d’Espaces Sans Tabac est une mesure de protection de l’environnement.

  • Rompre le lien entretenu par l’industrie entre les loisirs et le tabac.
  1. Comment s’établit le partenariat ?
  • Présentation du label

Lancé par la Ligue contre le cancer et financer par la CNAM, le label « espace sans tabac » a pour vocation de proposer, en partenariat avec les collectivités territoriales, la mise en place d’espaces publics extérieurs sans tabac non-soumis à l’interdiction de fumer dans les lieux publics (décret n°2006-1386 du 15 novembre 2006). Pour les plages, il se décline avec le label « Plage sans tabac ».

La Ligue contre le cancer met à disposition le label « Espace sans tabac » aux communes qui sont libres de choisir les espaces qu’elles souhaitent mettre sans tabac. Un simple arrêté municipal peut rendre les espaces extérieurs sans tabac.

Les arrêtés municipaux relatifs aux espaces sans tabac existants ont pour la plupart édictés l’interdiction de fumer sous les angles environnementaux et de santé publique. Il est possible d’invoquer la protection des jeunes et la prévention des incendies forestiers. Le bon respect de l’arrêté réside dans sa clarté relative à la définition de l’espace. Le contrôle du bon fonctionnement de ces espaces est à la discrétion de la mairie.

Le partenariat s’établit par une signature de convention entre le Maire de la ville et le Président du Comité départemental de la Ligue contre le cancer.

Les « Espaces sans tabac » doivent être indiqués par une signalétique (respectant le visuel de notre label) installée à proximité de ces espaces.

Chaque année, la Ligue contre le cancer assure un suivi de l’opération avec la mairie.

  • Les labels s’inscrivent dans une continuité de santé publique

Le décret d’interdiction de fumer dans les lieux publics à usage collectifs dit « décret Bertrand » (15 novembre 2006) a apporté deux démonstrations : la bonne perception des actions visant à délimiter les « Espaces sans tabac » et la possibilité de leur mise en œuvre.

Notre label « Espace sans tabac » est soutenu par le décret d’interdiction de fumer dans les aires collectives de jeux (décret n°2015-768 du 29 juin 2015). Nous entendons par aires collectives toutes zones spécialement aménagées et équipées pour être utilisées par des enfants à des fins de jeux (parcs, jardins publics etc.) y compris celles implantées dans un parc aquatique ou un parc d’attraction.

  • Un label soutenu 

Le label « Espace sans tabac » et ses variantes rencontrent un soutien croissant de la part du public, notamment lors de sa mise en place dans des lieux fréquentés par de jeunes enfants. Cette initiative bénéficie également d’un fort écho médiatique, tant au niveau local (France Bleu, Ouest France, Nice Matin, Sud-Ouest, Centre Presse, Le Courrier Picard…) que national (TF1, France 3, BFM TV, Europe 1, Le Parisien/Aujourd’hui en France, 20 Minutes…).

ESPACES SANS TABAC EN QUELQUES CHIFFRES :

1er Espace Sans Tabac à Nice en 2011

1570 Espaces Sans Tabac dans 41 départements ( dont 389 communes) en 2019

  1. L’avis de la population

Le décret d’interdiction de fumer dans les lieux publics bénéficie d’un soutien massif de la population, que ce soit parmi les non-fumeurs comme chez les fumeurs. L’adhésion des Français est démontrée dans un sondage IPSOS réalisé par l’Alliance contre le tabac en 2014 : 84 % des personnes interrogée soutiennent l’interdiction de fumer dans les parcs et jardins publics dédiés aux enfants. Ce sondage a démontré également que 84 % sont favorables à la protection de la fumée de tabac aux abords des établissements scolaires.