CR Comité syndical SIVU Honcourt 23/05/22

CR Comité syndical SIVU Honcourt 23/05/22

 

PROCÈS-VERBAL DE LA REUNION DU

COMITE SYNDICAL DU SIVU DU HONCOURT

 

Séance du 23.05.2022

 

Sous la présidence de Jean-Pierre PIELA

Conseillers titulaires élus : 9

Conseillers titulaires en fonction : 9

Conseillers titulaires présents : 8

 

Délégués titulaires présents : Mmes & MM. BAUER Rémy, HAESSLER Christian, MULLER André, PIELA Jean-Pierre, RENTZ Anne-Hélène, SEYLLER Olivier, WOLFF Bernard, ZIMMERMANN Gilles.

 

Déléguée titulaire excusée : Mme BESSOT Bénédicte

 

Déléguées suppléantes présentes : Mmes DOLLÉ Marina, GUTHMANN Monique.

 

Invitée : Mme WURTH Eliane (directrice de la MJC de Villé)

 

1) Approbation du compte-rendu du 09.02.22

Les présents approuvent à l’unanimité le compte-rendu de la séance du 09.02.2022.

 

2) Fonctionnement du périscolaire : échange avec Mme Wurth

Eliane Wurth, directrice administrative et financière de la MJC, présente le fonctionnement des périscolaires de la vallée dont la MJC est en charge, mandatée par la Communauté des Communes, au titre du service enfance, jeunesse et famille.

La MJC a un service Petite Enfance et dispose à cet effet d’une puéricultrice et d’une éducatrice ainsi que d’une douzaine d’assistantes maternelles. Celles-ci vont cependant progressivement partir à la retraite dans les proches années, ce qui va poser un problème de recrutement. Eliane Wurth évoque aussi un problème de locaux, la MJC réservant deux salles au périscolaire de Villé.

Le service Petite Enfance dispose de financements intéressants avec un barème qui, contrairement au périscolaire, s’applique au plan national.

 

Les structures périscolaires sont aujourd’hui indispensables, elles peuvent jouer un rôle déterminant dans le choix d’une famille de s’installer ou non dans une commune et donc ont une incidence sur le nombre d’enfants dans les écoles. A titre d’exemple, l’effectif des maternelles de Villé ne cesse de diminuer…

Deux encadrants s’occupent des périscolaires : Caroline Butterlin (anciens périscos) et Delphine Blanquart (nouveaux périscos)

 

Dans son fonctionnement, chaque périscolaire dispose d’un directeur qui fait partie intégrante de l’équipe au niveau des tâches. Il dirige les animateurs dont le nombre est fixé par Jeunesse & Sports, soit un animateur pour 14 enfants au maximum (donc deux animateurs pour 15enfants, par exemple). Les formations nécessaires sont le BAFA ou le CAP petite enfance.

Si la Communauté des Communes décidait de sortir de la tutelle (et financements) de J&S, elle s’affranchirait de la règle des 14 enfants au maximum par animateur, ce qui permet plus de souplesse mais conduit aussi à des dérives dans un certain nombre de structures en Alsace.

Contrairement au service Petite Enfance, le périscolaire permet d’adapter les tarifs aux prestations.

Jean-Pierre Piela demande comment la MJC assure les effectifs d’encadrement en cas de crise (Covid, maladies, etc.). Eliane Wurth indique que chaque agent, qu’il soit directeur ou animateur, prend sa part et supplée dans les différentes structures selon les besoins et les urgences. La situation a été à ce jour toujours maîtrisée malgré parfois des situations tendues (formation, maladies, évènements familiaux, etc.), il y a deux remplaçants et les coordinatrices sont appelées ponctuellement à suppléer les absents.

Un autre aspect est l’horaire des agents : ce sont des emplois à 26h/semaine (avec le lissage des vacances à 20h/semaine), avec présence nécessaire de 7h à 8h, de 11h à 13h30, en fin d’après-midi parfois au-delà de 18h, avec des trous dans l’emploi du temps difficiles à affecter à d’autres activités. Cela ne facilite pas le recrutement. Les journées de mercredi et les vacances permettent à certains d’arriver à 35h/semaine.

Christian Haessler signale la présence d’Ukrainiennes, peut-être intégrables à certaines tâches.

Eliane Wurth indique que tous comptes faits, une place périscolaire coûte dans les 4500-5000€ par enfant.

 

A partir de la rentrée 2022, les repas se feront par liaison chaude, un nouveau prestataire a été retenu par la Communauté des Communes (Pomme et Chou de Marckolsheim, qui remplacera API dont la qualité des repas laisse à désirer).Cela aura un impact sur le coût des repas (+ 1€ à la charge des familles). A la question de Christian Haessler, Eliane Wurth confirme que le prestataire est conforme aux lois Egalim et AGEC*.

Anne-Hélène Rentz échange sur les repas en cas d’absence des élèves.

 

Au précédent mandat, la Communauté des Communes abondait le budget de la MJC d’une enveloppe suffisante au titre des périscolaires pour ne pas être amenée à voter des Décisions Modificatives en cours d’année. L’excédent était reversé en fin d’année.  La nouvelle équipe essaie de calculer au plus juste, le principe de reversement de l’excédent restant le même.

L’ouverture des nouveaux périscolaires charge les dépenses de la Communauté des Communes

 

Equipements :

  • une 1ère dotation est mise en place par la collectivité (communes ou SIVU), soit à minima une table, des chaises, un lave-vaisselle.
  • la MJC dote en ordinateur et matériel nécessaire au fonctionnement de la structure.
  • après, des différents peuvent apparaître sur le financement d’équipements : Eliane Wurth évoque la par exemple la nécessité d’équiper le périsco de Thanvillé de stores en raison de la chaleur, qui suscite débat sur la prise en charge…
  • une convention est établie entre la MJC et la collectivité. Un  tableau de répartition des charges est approuvé et en cas de présence d’enfants le mercredi, les coûts sont pris en charge par la MJC.

 

Marina Dollé interroge sur la pertinence d’un règlement entre l’école et le périsco. Son expérience à Fouchy fait apparaître des différences d’attention portée au matériel et aux locaux selon les directrices (il y en a trois qui se relaient).

Eliane Wurth indique qu’il y a actuellement une séparation du matériel entre les écoles et les périscos mais que le facteur humain intervient… Une remontée des informations peut contribuer à améliorer les situations.

 

Animations des mercredis : elles se font actuellement à Fouchy et à Neuve-Eglise (dont le périsco n’est pas adapté pour les grands). Dans le futur, Maisonsgoutte permettrait de tout centrer sur un lieu en réalisant des économies d’échelle (pas de dédoublement). L’objection potentielle pour les parents de l’avant vallée pourrait être que Maisonsgoutte est située en haute vallée. Débats à venir à la Communauté des Communes et à la MJC.

Le constat actuel est une baisse d’effectifs les mercredis.

 

Jean-Pierre Piela relève que des communes de la vallée n’ont pas (ou peu) fait d’efforts en termes de périscolaire, notamment Villé : le bourg-centre utilise les locaux de la MJC et d’autres périscos ! Cela fait des années que Villé promet de s’engager sans plan d’action réel ! Du coup Albé est également en porte-à-faux.

 

La question du bilinguisme est abordée, Maisonsgoutte ne voyant pas défavorablement cet enseignement. Anne-Hélène Rentz estime que certains enfants sont en section bilingue plus pour une raison d’accès à un périsco que par adhésion forte au bilinguisme.

 

Au final, MJC et SIVU du Honcourt se retrouveront d’ici avril 2023, lors de l’ouverture des inscriptions, pour travailler sur la rentrée de septembre 2023.

Jean-Pierre Piela remercie Eliane Wurth pour sa présence et sa présentation.

 

3) Etat d’avancement du projet

Jean-Pierre Piela revient sur les discussions engagées depuis plusieurs mois avec la CAF pour des financements inscrits en option dans le plan de financement. Il annonce que la CAF a validé les 300 000€ du plan mercredi et versera un complément de 165 000€ pour l’investissement de la structure périscolaire en acceptant de prendre en compte une capacité d’accueil de 120 élèves au lieu de 80 initialement validé par J&S.

Le président remercie Audrey Wolfer pour son implication forte dans ce dossier.

 

Les élus régulièrement présents aux réunions de chantier (André Muller, Bernard Wolff et Rémy Bauer) confirment que l’entreprise ZWICKERT a accumulé 6 semaines de retard, pour partie justifiable (Covid, intempéries).

André Muller signale que les fenêtres sont prêtes.

L’entreprise Zwickert déplacera la grue vers la mi-juin pour aborder la zone « périscolaire », située vers le haut. Jean-Pierre Piela indique qu’un Bureau d’Etudes a été mandaté pour une étude environnementale de la ZAIM et qu’il faudra attendre la fin de cette mission pour installer la grue en limite de  la zone dédiée aux Confitures du Climont et déposer du matériel.

 

Christian Haessler indique que le projet de piste cyclable est  rendu plus délicat par le positionnement des entreprises sur la ZAIM. Maisonsgoutte envisageait la traversée de la zone, il faudra sans doute longer la route et passer entre école et Confitures du Climont…

 

Une visite de chantier pour les conseillers municipaux sera organisée début juillet.

 

4) Equipements

Le Comité Syndical s’exprime sur :

  • le mobilier : un inventaire est en cours sur les écoles des différentes communes, il faudra certainement prévoir des achats/fabrication de mobilier et prévoir une enveloppe financière à ce sujet.
  • bois :
  • le prix du châtaignier livré par les communes ou privés et destiné au bardage est fixé à 65€/m3
  • Jean-Pierre Piela reprend l’attache de la menuiserie Singer à propos du sciage du bois pour le parquet. Olivier Seyller indique qu’il y aura un manque de chêne et de frêne. Gilles Zimmermann estime qu’il y a des possibilités de couper du frêne en forêt de Breitenbach.

 

5) Divers

Jean-Pierre Piela indique que suite aux évolutions des coûts de l’énergie et des matières premières, des entreprises sollicitent une révision des prix en raison de « l’imprévision » de la situation actuelle. Un courrier sera transmis à ces entreprises et il leur sera demandé toutes justifications quant à l’imprévision, ces entreprises étant censées s’être assuré des achats lors de l’attribution des marchés.

 

* L’article 24 de la loi EGalim impose à la restauration collective publique d’offrir, à compter de 2022, au moins 50% de produits durables dont minimum 20% de produits bio y compris en conversion.

La loi AGEC = Anti-gaspillage pour une Economie Circulaire a pour principal objectif de réduire les déchets et le gaspillage alimentaire.

 

Le Président,

Jean-Pierre PIELA